Abandon
Dans la mort nous sommes liés, dans l'envie nous nous sommes trompés.
Qu'il était bon de me laisser porter par tes mots, qu'il était bon de sentir la caresse des tes doigts sur ma peau.
Totalement abandonnée dans tes bras, je ne voulais que toi, tu ne voulais que moi. Nous étions deux et rien d'autre ne comptait. Plus besoin de rentrer, plus besoin de prendre le chemin du retour, dans cet infini nous vivions.
Désert de pierre où seul notre amour réchauffait les lieux. Isolés des Dieux, insultant le cours du temps, mes yeux ne voyaient que toi, que ton corps, que ton âme. Tu étais ma nourriture, tu étais mon eau, tu étais mon soleil et mes étoiles. Les cinq sens en ébullition, le contact froid de la roche ne m'atteignait pas.
Bonheur total et exclusif, amour fou et destructeur.
A ne regarder que toi, je suis devenue aveugle.
A ne toucher que ton corps je ne sentais plus rien.
A n'entendre que tes mots je suis devenue sourde.
A ne savourer que le sel de ton être, j'en ai perdu le goût.
A ne sentir que ta chaleur, les autres odeurs disparurent.
Petit à petit desséchés, perdus dans notre bulle, nos esprits à jamais mêlés, nos chairs n'ont pas supportés le voyage vers l'immensité de notre abandon.
Qu'il était bon de me laisser porter par tes mots, qu'il était bon de sentir la caresse des tes doigts sur ma peau.
Totalement abandonnée dans tes bras, je ne voulais que toi, tu ne voulais que moi. Nous étions deux et rien d'autre ne comptait. Plus besoin de rentrer, plus besoin de prendre le chemin du retour, dans cet infini nous vivions.
Désert de pierre où seul notre amour réchauffait les lieux. Isolés des Dieux, insultant le cours du temps, mes yeux ne voyaient que toi, que ton corps, que ton âme. Tu étais ma nourriture, tu étais mon eau, tu étais mon soleil et mes étoiles. Les cinq sens en ébullition, le contact froid de la roche ne m'atteignait pas.
Bonheur total et exclusif, amour fou et destructeur.
A ne regarder que toi, je suis devenue aveugle.
A ne toucher que ton corps je ne sentais plus rien.
A n'entendre que tes mots je suis devenue sourde.
A ne savourer que le sel de ton être, j'en ai perdu le goût.
A ne sentir que ta chaleur, les autres odeurs disparurent.
Petit à petit desséchés, perdus dans notre bulle, nos esprits à jamais mêlés, nos chairs n'ont pas supportés le voyage vers l'immensité de notre abandon.